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Lyon-Turin : la Fnaut opte pour l’Eurovignette Poids Lourd



09/12/2021 - Selon la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (Fnaut), la ligne d’accès au tunnel transalpin de la nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin, doit être opérationnelle en même temps que son ouverture, et doit répondre à des objectifs multiples en matière de trafic. Pour son financement, elle suggère l’Eurovignette poids lourd.


Des études sont actuellement menées par SNCF Réseau sur les voies d’accès depuis Lyon au tunnel transfrontalier de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Ces accès bénéficient d’une déclaration d’utilité publique datée de 2013, à comparer avec celle de l‘ouverture du tunnel transfrontalier prévue en 2030.


Selon la Fnaut, ces voies d’accès doivent être utilisables aussi bien par les TGV que par les TER et trains Intercités, concernant en particulier les villes de Grenoble, Chambéry, Aix-les-Bains et Annecy.


Elle possèdera une quadruple fonction : faciliter l’accès des trains de fret et d’autoroute ferroviaire au tunnel transfrontalier pour redonner de l’attractivité aux échanges internationaux, réduire la durée des relations TGV Paris-Milan, pour les rendre compétitives par rapport à l’avion.


Elle devrait aussi permettre un développement inédit des relations TER entre Lyon, Grenoble, Chambéry et Annecy (un gain de temps de 10 minutes pour Grenoble, de 30 minutes pour Chambéry, Aix-les-Bains et Annecy) et dégager de la capacité pour pouvoir développer le trafic TER à l’est de Lyon et autour de Chambéry.


Une partie du financement par l’Eurovignette


Aujourd’hui, pour les voyageurs, la vitesse des trains reste limitée à 90 kilomètres/heure, en raison de la sinuosité des lignes. Pour répondre à ces objectifs, la Fnaut considère que la réalisation du tunnel de Dullin-L'Epine est essentielle pour donner tout son sens au projet voyageurs, et le tunnel à grand gabarit de Chartreuse, pour faire face à la hausse du trafic fret.


La Fnaut considère aussi comme illusoire des aménagements lourds sur les lignes existantes. Ils ne bénéficieraient pas des subventions européennes, leur réalisation serait plus longue que celle de la ligne nouvelle et connaitraient des performances moindres.


Concernant le financement des travaux, la Fnaut suggère à l’Etat français le recours à l’Eurovignette poids-lourds, une procédure qui vient d’être actualisée par le Parlement Européen et les États membres.


La Fédération ajoute que la liaison Lyon-Turin évitera de dépenser des milliards d’euros dans des travaux autoroutiers alpins, tels que l’élargissement des autoroutes A43 et A41 ou le contournement autoroutier de Chambéry.


Elle insiste enfin sur l’urgence d’accélérer les décisions, afin de ne pas dégrader l’efficacité de la liaison Lyon-Turin et alors que l’Union Européenne propose de financer la ligne d’accès à plus de 50%.


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