Le 3 juin 2020, le groupe FS et la région du Latium ont signé un accord pour la construction d’une nouvelle gare sur la ligne à grande vitesse Rome-Naples à l’extrême sud de la région, à une dizaine de kilomètres de la limite administrative entre le Latium et la Campanie.
La nouvelle gare, qui totalise un investissement de 18 M€ sera située non loin de l’autoroute A1 (Rome-Naples) et de la zone industrielle de Frosinone, ville desservie par la ligne classique Rome-Naples. L’accord est assorti d’un plan d’urbanisation du secteur.
La nouvelle gare devrait desservir la fois les hinterlands de Frosinone et de Cassino avec une offre initiale de deux allers-retours quotidiens Frecciarossa de et vers Rome et Naples.
Un aller-retour journalier est déjà assuré aujourd’hui grâce aux raccordements existants qui permettent d’utiliser la ligne classique sur près de 80 km et ainsi de desservir les deux villes par détournement au prix d’un allongement du temps de parcours. Cette offre passant par les centres-villes serait maintenue, la desserte de la nouvelle gare Lazio devant essentiellement profiter aux agglomérations et à leurs confins, en évitant l’encombrement des accès routiers.
Au milieu de nulle part et loin de partout. L’exemple des gares TGV françaises isolée ferait-il école ? Sauf qu’ici il y a les raccordements et le maintien de l’offre sur la section de ligne classique.
