
L’observatoire régional Auvergne-Rhône-Alpes de la surveillance de la qualité de l’air (Atmo-AuRA) vient de publier l’impact des premières mesures de confinement mises en place dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Au bout de deux semaines de confinement, les premières mesures ont rendu leur verdict. La diminution importante du trafic routier lié à la baisse significative des activités économiques, a conduit à une très nette diminution des concentrations d’oxyde d’azote (NOx), principalement émis par les transports.
La baisse s’amplifie depuis le début du confinement, pouvant atteindre jusqu’à 80%, certains jours, en proximité routière et en milieu urbain ! Les données observées durant la deuxième quinzaine du mois de mars prennent pour référence la moyenne des observations de la période équivalente des cinq dernières années.
Atmo-AuRA en déduit qu’est démontrée l’efficacité potentielle des mesures restrictives adoptées notamment dans la métropole lyonnaise, telles que l’instauration de la procédure Zone à Faible Emission (ZFE) ou de la circulation différenciée, avec vignettes Crit’Air.
Par ailleurs, la contribution du transport routier dans la baisse régionale des émissions de CO2 est attribuée pour 76% au transport routier, pour 4% au transport non routier, 9% au secteur tertiaire et 11% à l’industrie.
Cependant, l’organisme note que cette amélioration ne concerne pas les particules dont la source d’émission principale est le chauffage, les activités agricoles et les imports d’autres territoires parfois lointains.
Des résultats qui ne manqueront pas d’alimenter les débats sur la place de la voiture individuelle et des transports d’une manière générale dans les villes, à l’occasion des prochaines consultations par exemple.