
Mi-août 2019, le MBTA (Massachussetts Bay Transportation Authority), autorité organisatrice des transports publics de Boston qui gère trains de banlieues, métros, tramways et bus de la grande agglomération de l’Est des États-Unis, a mis en service les premières nouvelles rames de la ligne Orange du métro.
Des rames de six voitures qui, d’ici 2022, remplaceront l’ensemble du parc actuel qui date des années 1980.
C’est l’actualité banale de la vie d’un réseau qui veut accroître de 30 000 voyageurs par jour la capacité d’une ligne déjà chargée, et réduire à 4,5 minutes l’intervalle minimal entre chaque train contre six minutes aujourd’hui.
Un objectif atteignable en remplaçant des matériels devenus obsolètes par des rames modernes plus spacieuses, plus accessibles et dotées de systèmes de comptage automatique des entrées, de caméras de vidéo-surveillance, de panneaux d’informations voyageurs et d’équipements de diagnostiques de maintenance.
Ce qui est moins banal dans l’actuel contexte de tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, c’est la provenance des nouvelles rames, puisqu’elles sont de conception... chinoise CRRC.
Selon un contrat signé en 2014 entre le constructeur et MBTA pour un montant de l’équivalent de 898 M€. Destiné à la fourniture et à la maintenance de 152 voitures pour la ligne Orange et de 252 voitures pour la ligne « Verte », ces matériels seront assemblés aux ateliers de Springfield du MBTA et testés sur un site local.