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  • Jean-François Bélanger

Les négociations entre le Sytral et Rhônexpress ont débuté


La première réunion concernant la renégociation du contrat Rhônexpress s’est tenue comme convenu le 30 avril 2019. Rien n’a filtré, même si d’autres vont suivre afin de conclure avant cet automne. Il s’agit de maintenir un niveau de service convenable entre la gare de Lyon Part-Dieu et l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, tout en supprimant les clauses jugées inacceptables.

Dénoncée par le Sytral et la Métropole de Lyon, la convention avait été signée en 2006, pour une durée de 30 ans, entre Rhônexpress et le département du Rhône, auquel s’est substituée, depuis 2015, la Métropole de Lyon. Tarifs trop élevés (16,30€ l’aller simple) et clause de non concurrence figurent parmi les principaux éléments dénoncés.

Vinci, actionnaire à hauteur de 33%, aux côtés de la Caisse des Dépôts et Consignation et de Transdev, également délégataire exploitant des Aéroports de Lyon, via Vinci Airports, ne cache pas son inquiétude.

Il espère avant tout que les décisions qui seront prises puissent maintenir un haut de niveau de service. Est particulièrement visée l’éventuelle banalisation des voies et des circulations entre le Rhônexpress et le tramway T3 qui partagent dans l’agglomération lyonnaise les mêmes installations. Pour ces deux réseaux, TCL et Rhônexpress, c’est le Sytral qui en est la même autorité organisatrice.

Car ce sont ses atouts de fréquence et de rapidité qui a permis à Rhônexpress d’obtenir une fréquentation jugée satisfaisante. 1 509 577 passagers l’ont utilisé en 2018, soit une croissance de 8,6%, par rapport à 2017, une évolution légèrement supérieure à celle de la croissance de la fréquentation de l’aéroport, qui s’est située à 7,4% entre 2017 et 2018.

Sur les 11 036 073 passagers de 2018, cela représente donc un peu plus de 13% d’entre eux, même si l’on doit sans doute retrancher un nombre significatif de salariés de la plateforme qui utilisent Rhônexpress, pour ses tarifs préférentiels.

Si aucun écho n’a donc transpiré à la suite de la réunion du 30 avril, chacun se contente de convenir qu’un accord devrait être trouvé « entre gens intelligents », comme le souligne Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.


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