top of page

Entreprise 

Le transport public sollicite la technologie sur l’information et l’exploitation

Hubert Heulot

22/10/2019

Perinfo est un des éditeurs de logiciels de gestion qui comptent dans le transport public, avec ABC et SNO. Pour Ari Dadoun, son président, les entreprises du secteur cherchent beaucoup à s’améliorer sur leur information interne. Ils cherchent à la faire circuler au bon moment en direction des bonnes personnes, en particulier vers les conducteurs, par le biais de leurs téléphones mobiles ou du site internet de l’entreprise.

mm-gescar.jpg

C’est par smartphone qu’ils peuvent disposer maintenant de leur feuille de route. Pas besoin de les imprimer, de les déposer dans leur bannette, ou qu’ils se déplacent pour venir la chercher. Il y a des économies à la clé. Autre facilité, l’accès à leur dossier personnel par identifiant et mot de passe sur le site de l’entreprise.

 

Ils y trouvent les pièces importantes : permis de conduire, contrat de travail, attestations d’activité, les billets collectifs jusqu’aux fiches d’absence. Bien du travail administratif en moins. C’est par l’intermédiaire du site que peuvent se lancer des alertes qui aboutissent dans leur téléphone.

 

Aussi bien informé que le client

 

Le système d’information objective de plus en plus l’activité de l’entreprise, par des graphiques, des tableaux sur écran. En particulier celle, heure par heure, des conducteurs.

 

Cela permet aux responsables d’exploitation, toujours par le biais du site d’entreprise, d’intervenir même de l’extérieur, sur les plannings et diffuser l’information. Cette gestion plus rapide apporte une productivité nouvelle.

 

Pour aider l’exploitant dans ses décisions, depuis deux ans, Perinfo remporte un certain succès auprès de ses clients, avec un module de son logiciel de gestion consacré à la géolocalisation de la flotte. Sur une ligne urbaine, le responsable d’exploitation surveille le retard ou l’avance de ses bus en service aussi bien que son client.

 

L’algorithme d’aide à l’exploitation

 

De façon plus surprenante, l’éditeur de logiciel propose un algorithme d’optimisation des services réguliers : urbains, interurbains, scolaires. Celui-ci n’est pas encore très acheté par ses clients habituels mais cela progresse.

 

A partir d’une certaine taille d’entreprise (50 véhicules, plusieurs sites d’exploitation), l’optimisation des moyens et donc des coûts n’est plus tout à fait à hauteur d’homme. La machine ne le remplace pas, mais elle est moins attachée aux habitudes. Là où lui, avec toutes les données propres à l’entreprise ou imposées par le client, peut imaginer une organisation globale en plusieurs jours, elle, la machine en dessinera plusieurs en dix ou vingt minutes.

Cela peut aider à « digérer » une rentrée. Également à bâtir la réponse à un appel d’offres. Ce genre d’algorithme aide aussi à vérifier la pertinence d’un schéma, la compétence d’un nouveau responsable d’exploitation. Certaines PME commencent à y croire.

bottom of page